L’histoire tragique du plus célèbre paquebot au monde n’a sans doute pas fini de fasciner, ni de dévoiler tous ses mystères. En 1997, le film devenu un indétrônable classique de James Cameron a remis en lumière l’histoire du Titanic, la plus grande tragédie maritime jamais connue en temps de paix. Mais en se concentrant sur la romance vécue par Rose et Jack à bord du Titanic, le réalisateur a quelque peu occulté certains détails relevant de l’histoire réelle du paquebot. En particulier, ce dernier n’a pas quitté l’Europe à destination de New York au départ de Southampton : il a fait escale dans deux ports avant de se lancer dans l’Atlantique. Alors, de quel port s’est élancé le plus grand paquebot du monde ? Quelle est la dernière escale du Titanic ? On vous donne un indice : une célèbre marque de parapluie s’y est installée tout près du port en 1986…
Le début du XXème siècle marque l’apogée et la fin de l’époque victorienne en Angleterre, qui a vu la couronne britannique régir près d’un quart des territoires et de la population mondiale. C’est en effet durant les longues années de règne de la célèbre Reine Victoria (1837-1901) que l’Angleterre a fait son entrée fracassante dans la modernité, entraînant le monde entier dans son sillage : des progrès spectaculaires en matière de génie civil avec le tunnel sous la Tamise et le Tower Bridge qui l’enjambe, aux prémisses de l’ère industrielle avec l’invention de la machine à vapeur, l’Angleterre domine assez nettement ses puissances européennes voisines, tout en affichant un archaïsme social des plus violents. Tout cela est magnifiquement illustré par le récit de la catastrophe du Titanic.
Au départ de l’histoire du Titanic – et peut-être à la fin aussi – se joue une affaire de puissance et de démonstration de force. En 1907, le directeur de la compagnie navale White Star Line en lien avec une société de chantier naval prend la décision de construire trois paquebots qui doivent pouvoir concurrencer ceux de la compagnie rivale Cunard Line. Ces trois paquebots devront s’appeler Olympic, Titanic et Gigantic, et comme leurs noms l’indiquent, ils devront surclasser leurs concurrents en tous points : plus confortables, plus sûrs, et plus élégants, pour acheminer les plus grandes fortunes du monde d’un côté à l’autre de l’Atlantique.
Cela ne nous dit pas quelle est la dernière escale du Titanic… Voici un 2ème indice : la palme d’Or du Festival de Cannes de 1964 a récompensé un film qui porte le nom de la ville dans son titre…
Si les facteurs qui ont conduit au naufrage du Titanic ne sont certainement pas tous connus, il n’est pas exclu que la compétition féroce dans laquelle se tenaient les compagnies internationales ait conduit le commandant de bord à pousser les moteurs pour devancer sa date d’arrivée à New York, et ainsi enfoncer le clou de la supériorité de la Royal Star Line sur ses concurrents. Et ce en dépit des dangers encourus dans cette région de l’Atlantique…
Ce naufrage a marqué au fer rouge l’opinion publique, qui voyait dans l’exploit annoncé du paquebot la preuve du triomphe de la technique et des progrès de la science sur la nature et ses aléas. Les 24 passagers débarqués de Southampton à l’occasion de la dernière escale du Titanic en ont quant à eux été quittes pour une belle frayeur… et une foi renouvelée en leur bonne étoile !
3ème indice pour répondre à la question “quelle est la dernière escale du Titanic ?” : ces 24 passagers qui ont échappé au naufrage du Titanic en descendant lors de la dernière escale européenne du paquebot réalisaient une trans-Manche…
Et la dernière étape du Titanic avant sa grande traversée inachevée est… Cherbourg !
En effet, à l’époque, Cherbourg était devenue une étape incontournable des traversées transatlantiques, principalement conduites par des compagnies anglosaxonnes. Grâce à son immense rade artificielle, le port de Cherbourg était un des rares ports capables d’accueillir ces bâtiments gigantesques.
Bien des années plus tard, Le Parapluie de Cherbourg rend hommage à cette fantastique épopée, avec l’iconique Cherbourg Titanic. Ses superbes broderies, parmi lesquelles on trouve celle du profil de l’iceberg fatal à la traversée, retracent l’histoire de la tragique traversée, et nous rappellent qu’il faut savoir rester humble face aux éléments. La poignée en charme du Jura présente quant à elle la particularité d’être en forme de cheminée de paquebot.
Deux modèles collectors ont été créés pour rendre hommage à l’aventure du paquebot le plus luxueux au monde : l’Antibourrasque Titanic, capable de résister à des vents de plus de 150 km/h, et le Sport Titanic : pour faire écho à un débat qui fait rage au sein de la communauté de fans du film de James Cameron, nous avons veillé à ce qu’il puisse accueillir deux personnes…